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mardi 6 janvier 2015

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J'ai fait le grand saut... en parachute !

Hello !



Ces temps ci, je repense beaucoup à mon saut en parachute. Pourtant ce n'était pas cette année, mais il y a 3 ans. Il y a le fait qu'on parle aussi souvent para avec mon chéri, puisqu'il n'a pas sauté depuis plusieurs mois, et que ça lui manque !

Si un jour on m'avait dit que je sauterai en parachute, j'aurais éclaté d'un rire sincère et nerveux. Déjà que le saut à l'élastique était inconcevable, alors qu'on est quand même relié à quelque chose de palpable, alors un saut d'un avion en plein vol avec juste un sac dans le dos : inconcevable. 

Et puis un jour, mon chéri s'y est mis. Sauf que lui, il n'a pas fait un tandem, non, trop simple ! Il a passé sa PAC (Progression Accompagnée en Chute), c'est un peu comme le permis pour sauter tout seul en parachute. Ouais, sinon c'est pas drôle n'est-ce pas ! J'ai donc pris l'habitude de l'accompagner au centre, de lire en l'attendant (patience exigée dans cette situation, car entre la préparation, le temps de vol, le saut, qui est ce qui dure le moins longtemps, le pliage de voile... mais perso ça ne m'a jamais vraiment posé problème !), de papoter avec d'autres compagnes de parachutistes ou des parachutistes carrément. J'ai découvert une grande famille et une super ambiance. 

Ceci est l'altimètre, sans lequel personne ne saute ; il sert à se repérer, savoir à quelle hauteur
on se trouve, et quand on doit ouvrir (le parachute)


J'ai discuté avec des gars qui sautent à longueur d'année, et qui m'ont avoué avoir le vertige... Alors ça, ça m'en a bouché un coin ! Dans le genre chochotte qui a le vertige, je me pose là. Je ne suis même pas capable de monter sur une chaise pour changer une ampoule. Et le fait de savoir que ces hommes pouvaient le faire malgré ça, c'est ce qui m'a permis d'envisager de sauter un jour. Le début du travail de préparation psychologique était en marche. En fait c'est tout à fait vrai, et je le précise pour ceux qui seraient derrière leur écran les sourcils froncés à secouer la tête en disant "et la marmotte elle met le chocolat dans le papier d'alu !" : eh ben ouais ! Je sais bien que j'ai tendance à vivre au pays des Bisounours, et à gober certaines choses un peu trop facilement. Mais ce coup ci, j'ai testé et approuvé moi même.

L'année de mes 26 ans, en plus de m'organiser une fête d'anniversaire surprise, mon chéri m'a aussi offert ce fameux saut en parachute. Je n'ai que peu de photos, car, un saut étant déjà plutôt onéreux (comptez environ 250€ au moins), il faut souvent ajouter 100€ pour la vidéo ou les photo en plein saut. J'ai donc les photos de ma préparation, le moment où mon accompagnateur m'a "harnachée", et c'est tout. Mais le souvenir est pour toujours gravé là, dans ma petite caboche !
La côte d'Albâtre


J'ai sauté au centre de St Aubin sur Scie, juste à la périphérie de Dieppe. J'ai eu un paysage sublime ; la mer (la Manche, pour ceux qui suivent pas), la côte d'albâtre... Et comme j'ai sauté en Août, j'ai eu un magnifique soleil.

Il y a un petit briefing avant le saut, durant lequel on vous explique comment ça va se passer, quelle position adopter ; en gros, vous finissez assis sur les genoux du moniteur, et à la sortie, vous êtes suspendus à lui dans le vide, en position "banane" (ceux qui ont déjà sauté devraient voir ce que je veux dire, bien qu'il est possible que les termes varient selon les endroits, nous, on a pris la métaphore du fruit, très parlante)... Je pense que ça a été le moment le plus terrifiant de tout le saut... enfin jusqu'au saut... J'ai littéralement hurlé quand il nous a jetés dans le vide. J'ai du me dire sur le coup que j'allais mourir, que j'étais folle, mais qu'est-ce qui m'a pris de monter dans cet avion ? Et hop, avant d'avoir le temps de dire ouf, on était sur le ventre, à chuter à tout allure sur fond bleu (le mer). Je me souviens avoir stressé en trouvant le temps long jusqu'à l'ouverture du parachute (toute la magie de la relativité du temps qui passe) : même si en vrai, la chute libre ne dure que quelques dizaines de secondes (40 secondes environ).

Désolée pour la qualité des photos vraiment moyenne : 
me voilà toute harnachée !


Le vrai moment où j'ai profité du saut, c'est sous voile, une fois qu'on ralentit, et qu'on peut encore mieux admirer le paysage. Là encore, ça ne dure que quelques courtes minutes, ça dépend aussi du rythme adopté par le moniteur : si il vous fait tourner dans tous les sens pour donner des sensations, c'est marrant mais ça descend plus vite.

Puis au moment de l'atterrissage c'est toujours le siamois collé dans votre dos qui contrôle, et tout ce qu'on a à faire, c'est lever les genoux sous le menton, et le laisser poser ses jambes en premier pour éviter tout accident. En ce qui me concerne l'atterrissage s'est fait tout en douceur, en marchant, en on a fini debout sans se gameler la tête la première dans une touffe d'herbe.

Le saut en parachute est un moment magique, même si forcément la tension monte et le cœur s'emballe un peu, je recommande à chacun de tester un jour ! En plus maintenant vous savez que le vertige n'est pas une excuse ^_^ ! Prévoyez de prendre rendez-vous dans un centre où vous savez que vous aurez un beau point de vue. Personnellement, sauter au dessus de la région parisienne ou à l'intérieur des terres avec comme décors des champs de maïs, même si les sensations sont là, ça me fait moins rêver. ;)

Mon chéri concentré qui replie son parachute


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On papote ? =)