Merci à toutes piur vos participations et vos commentaires que j'ai pris beaucoup de plaisir à lire : c'est gentil d'avoir joué le jeu ^_^
Random a désigné la gagnante que j'ai contactée par mail directement !
A bientôt pour un prochain concours, et si vous décidez de tester la cup, dites moi si ça change vos vies =)
BISOUS <3
Attention sujet totalement féminin, avec des expressions
toutes crues, du vécu, ne soyez pas choqués ou bien fermez la page dès
maintenant.
Décidément, en ce moment sur le blog, j’aborde des sujets
dont je n’aurais pas imaginé parler un jour avec vous. En ce qui concerne ce
sujet en particulier, c’est surtout une envie bouillonnante de tuer les
préjugés, et de partager mon expérience. Parce que on peut dire que concernant
cet objet, j’en ai lu des vertes et des pas mûres, du plus « humoristique » : «
nourrit un vampire » au plus élaboré « beurk »… Je respecte bien entendu l’avis
de chacun, et je peux tout à fait concevoir que ça puisse déstabiliser et poser
des interrogations, voire carrément rebuter. Ce que j’ai du mal à comprendre,
c’est pourquoi certains se sentent obligés de disserter et discréditer quelque
chose qu’ils ne connaissent même pas. Pourquoi ne pas simplement se documenter,
essayer d’être un minimum ouvert d’esprit, et au pire passer son chemin et ne
plus y penser, si ça ne nous intéresse pas ou si ça nous débecte ?
Bref. Je viens vous parler de mon expérience avec la coupe
menstruelle. J’espère être aussi précise que possible, et ne rien oublier. J’ai
commencé à en utiliser une il y a 10 mois. Je l’ai gagnée lors d’un concours en
partenariat avec la marque Dans ma culotte. Mais ça faisait des années que
j’avais cette coupe en tête, que j’en avais parlé avec des amies qui
l’utilisaient déjà… Pour être honnête, c’est le prix de cet objet qui m’avait
dissuadée jusque-là de l’acheter. C’est très con, mais j’avais peur d’investir
20€ dans quelque chose que je n’utiliserais peut-être pas, finalement. Avec du
recul je regrette cet a priori, qui m’a fait perdre du temps (et de l’argent).
Je suis contente d’avoir gagné ce concours, ce qui m’a permis de tester la
coupe, pour finalement l’adopter.
Quand je vois la quasi-totalité des témoignages de femmes
qui l’utilisent dire qu’elles sont conquises et qu’elles n’envisagent pas de
revenir en arrière, je m’y retrouve complètement. Ma coupe est de la marque
FleurCup, c’est la marque distribuée par le site Dans ma culotte (qui a aussi
développé sa propre coupe, lancée prochainement). Mais il existe un grand
nombre de marques, de formes, de couleurs… Le mieux est de bien se documenter
avant de se lancer, pour être sûre de choisir celle qui sera bien adaptée à sa
morphologie… Je vous conseille le site Easy Cup qui vous permet de
mieux cerner vos besoin, et vous guide concernant la coupe qui vous correspondrait
le mieux. J’ai eu de la chance avec le modèle que j’ai reçu : elle me convient
parfaitement !
Mais alors, pourquoi sommes-nous si nombreuses à vanter les
mérites de ce petit bout de plastique, quels sont les arguments qui font qu’on
passe à la coupe, pour ne pas en revenir ?
Déjà, je pense que le premier argument est celui de la
santé. Qui n’a pas entendu parler des scandales récents, révélant qu’il y avait
une quantité inimaginable de produits toxiques contenue dans les serviettes
hygiéniques et les tampons ? Perso ça me glace le sang. Je veux dire, on sait
pertinemment qu’on nous balance des saloperies, même les produits pour bébés
sont concernés, mais quand on est mis face à l’évidence, on ne peut pas faire
comme si de rien n’était. En tout cas, pas moi. Les coupes menstruelles sont
fabriquées en silicone médical ; ce qui limite les risques d’allergies. Une
coupe n’assèche pas les muqueuses comme peuvent le faire les tampons, et ne
risque pas de causer des mycoses comme peuvent le faire les serviettes
(humidité constante).
Ensuite, il y a une question de confort. La durée entre
chaque passage au stand (comprendre vider et rincer la coupe) varie selon les
sites, mais c’est minimum 12h. Alors pour répondre aux interrogations du «
comment je fais au boulot, au resto, au ciné, chez Mamie ? » eh bien je vous
réponds que vous pouvez oublier ce genre de galère : personnellement je le fais
une fois le matin au réveil avant de commencer ma journée, et le soir avant de
me coucher. Fini le passage discrétos dans les couloirs du bureau avec le
tampon dans la manche, ou le bruit de plastique froissé dans l’open space quand
on essaie de choper sa serviette l’air de rien, et que en se retournant on
tombe face au collègue charmant de l’autre bout du plateau qui veut échanger de
la musique sur son portable (oui, c’est du vécu). Que ce soit pour le sport, la
nuit, les grosses rigolades devant un thé avec les copines, fini les angoisses
; il n’y a aucun risque de fuite si elle est adaptée à votre flux et placée
correctement. Dans un autre aspect du confort : rien de dépasse, on ne ressent
aucune gêne, aucune cavalcade vous dévaler la paroi (je n’avais pas prêté
attention à cet aspect avant de lire le billet de Choup'N'beauty d’ailleurs, mais
qu’est-ce que c’est cool), très honnêtement je ne sens rien, tout court. Le
sang n’entre pas en contact avec l’oxygène, il ne s’oxyde donc pas, et reste
inodore.
Argument de poids aussi, le budget. Certes ça peut faire mal
au schtroumpf de lâcher 20€ d’un coup dans une coupe, moi la première, ça m’a
fait repousser le moment de l’acheter. Mais faites vos comptes : au bout de
10mois avec ma cup, à raison de 5€ grosso modo par paquet de Tampax, ça fait
50€ in my pocket (en fait non, ça a du coup pris le flambeau du budget rouge à
lèvres). Et sur une vie de femme, ça ne représente pas rien. D’ailleurs c’est
dégueulasse de nous faire taxer pour un truc de nécessité vitale, mais bon,
c’est un autre sujet.
L’aspect écolo aussi, mine de, même si vous ne vous sentez
pas profondément concernées, ça entre dans la liste des avantages. Plus de
poubelles remplies de produits usagés, ou de tampons jeté discrétos dans les
toilettes alors que c’est pas trop permis… Des tonnes de déchats en moins, tant
à produire qu’à utiliser ; c’est tout bénef pour vous et pour l’environnement.
Je préciserai juste quelques petits points à prendre en
compte : ce ne sont pas franchement des inconvénients, mais il me paraît
important de les évoquer.
Premièrement, je ne crois pas très honnêtement que ce soit
adapté aux très jeunes filles, dès les premières règles. Je peux me tromper,
bien sûr, mais perso à 14 ans, j’aurais eu du mal à envisager l’utilisation
d’une coupe menstruelle. Principalement parce qu’il faut être à l’aise avec son
corps, c’est un peu comme un tampon sans applicateur, pour bien placer l’objet…
D’autant que oui, c’est quand même quelque chose d’une taille conséquente. Je
vous rassure, ça n’est pas insurmontable, mais ça peut demander plusieurs
utilisations pour maîtriser.
Personnellement, je trouve ce type de protection hyper
confortable et un peu révolutionnaire dans mon quotidien. J’ai commencé en Août
l’année dernière, et c’est au moment de rédiger ce billet que j’ai réalisé le
temps écoulé depuis cette première utilisation. J’ai consulté plusieurs revues,
et vidéos Youtube, notamment celles de Justine qui sont très bien faites (je
l’admire de parler aussi sereinement de ce type de sujet devant sa caméra !),
pour me familiariser avec l’aspect et l’utilisation, puis je me suis lancée
pendant les vacances. En 10 mois, je n’ai eu qu’un seul accident, parce qu’elle
était mal mise, c’est tout (et même pas les premiers mois).
Alors, c’est le moment d’entrer dans la partie technique et
pratique ; comment on procède ? D’abord le plus important c’est de stériliser
la coupe entre chaque cycle. Moi je la fais bouillir 5 à 10min le matin où je
dois la remettre, au début de ma semaine de règles. Mais ce n’est pas
nécessaire de le faire à chaque fois que vous la videz. L’essentiel est d’avoir
toujours les mains propres pour la manipuler ; dans l’idéal, il faut la vider
et la rincer à l’eau, avant de la remettre. Si vous êtes dans un endroit qui ne
vous le permet pas (ce qui peut être rare, vu le temps dont vous disposez pour
la vider), vous pouvez la vider et l’essuyer simplement avec un tissu propre,
et vous la rincerez à l’eau dès que vous le pourrez. Entre chaque période
d’utilisation, il faut la conserver dans une pochette en tissu, et surtout pas
dans un contenant hermétique.
Comment faire pour la placer ? Il faut la plier, et là
plusieurs possibilités s’offrent à vous. Moi je fais une sorte de C, je le
maintiens entre le majeur et l’index, c’est ma méthode, développée au fil des
mois pour réussir maintenant sans soucis à la mettre. Une fois placée, vous
lâchez, et elle se déploie. En général de tire un peu sur la tige pour être
sûre qu’elle s’est bien déployée. Il y a un effet ventouse qui lui permet de
rester en place et de ne rien laisser passer !
Pour le retrait, c’est encore plus simple : il suffit de
tirer doucement, il y a un petit effet ventouse mais rien de gênant ou de
dangereux. Vous pouvez aussi légèrement pincer la base pour légèrement replier
la coupe. Je n’ai jamais eu de problème de coupe renversé au retrait, si vous y
allez doucement, ça n’a pas de raison d’arriver.
Même si au début j’ai un peu galéré, j’ai vite trouvé ma
façon de procéder, et aujourd’hui ça ne me prend pas plus de temps que de
changer un tampon classique.
Il n’y a pas vraiment de contre-indication à l’utilisation
de cette coupe, au contraire. Même dans le cas du port d’un stérilet, c’est
tout à fait compatible.
En bref, j’espère avoir réussi à répondre à vos
interrogations, casser un peu quelques a priori, voire même peut être
intriguées, et vous avoir donné envie de vous lancer ! Dans tous les cas ;
prenez le temps de vous documenter, pour être sûre de bien choisir la coupe qui
vous conviendra. Celle qui va parfaitement à votre meilleure amie ne sera pas
forcément le modèle qu’il vous faudra. En général, il y a deux tailles de
coupes : la plus petite pour les flux légers et les femmes qui n’ont pas encore
eu d’enfants, et une plus grosse pour les femmes ayant un flux plus abondants
ou ayant déjà eu des enfants. Si toutefois j’ai oublié quelque chose, n’hésitez
pas à me demander en commentaire, ou par mail si vous êtes plus à l’aise. Je ne
suis pas pro dans le sujet, mais je peux toujours essayer de vous répondre dans
la mesure de mon expérience personnelle.
Pour donner à mon tour la chance à l’une d’entre vous de
découvrir la coupe, j’ai concocté juste pour vous un petit concours en
partenariat avec le site Dans ma culotte, afin de faire gagner une coupe de la
marque Fleurcup (et sa pochette).
Le concours sera ouvert du Mardi 24 mai au Mardi 21 Juin minuit, et pour participer, il
vous suffit de laisser un commentaire sous cet article, avec votre adresse
mail, en me racontant un de vos meilleurs souvenirs de collège (aucun rapport
avec le thème de cet article, quoi que souvent on commence à être concernées par ce sujet à ce
moment de notre vie non ?), car si je peux me marrer ou être émue en lisant vos
commentaires, c’est encore plus sympa ! Je procéderai à un tirage au sort via
Random, et je contacterai directement la gagnante par mail. Je me chargerai
personnellement de l’envoi du lot.
Pour les chasseuses de concours, sur ce coup-là je compte
sur vous pour réfléchir un minimum : ne participez que si vous avez vraiment
envie et l’intention de tester cette coupe, sinon où est l’intérêt ? Merci.